Edito de Nicolas MOURLON
Directeur général de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse
Inondations, pluies
torrentielles, sécheresses… ces dernières années, l’eau a été le marqueur
d’épisodes climatiques extrêmes et nous rappelle l’urgence à agir. Dans son
omniprésence ou son absence, elle révèle sa puissance et sa fragilité.
Mobilisées pour ce bien commun
depuis plusieurs décennies, les agences de l’eau ont expérimenté, dialogué,
œuvré dans les territoires, battu la campagne, accompagné des milliers de
porteurs de projets. Elles maîtrisent leur sujet, et connaissent également la
complexité de sa gestion et l’ampleur des défis posés !
Le modèle des agences de l’eau, né il y a 60 ans avec la 1e loi sur l’eau, confirme année après année toute sa pertinence et toute sa vitalité. L’actualité de ces derniers mois démontre que ce modèle sait parfaitement s’adapter à l’évolution des enjeux et de notre société :
En 2025, les redevances des agences évoluent pour améliorer leur incitativité, mobiliser davantage de moyens en réponse aux défis posés par le Plan Eau, répartir les contributions de façon plus équilibrée entre les différentes catégories d’usagers réunis au sein des comités de bassin.
En 2025 avec le démarrage des 12èmes programmes d’intervention, les aides des agences redoublent d’intensité pour dynamiser l’action collective en faveur de la reconquête du bon état des eaux et de la biodiversité et de l’adaptation des territoires au changement climatique.
Plus que jamais, la gestion de
l’eau nécessite la connaissance, la rencontre et le partage. Ces trois
dimensions sont précisément au cœur des objectifs du Carrefour des gestions
durables de l’eau organisé à Dijon les 2 et 3 juillet prochains. Je vous invite
à nous y retrouver nombreux !